Présentation
/ historique d’AIE
AIE
(Agir, Informer pour Etiolles) est une association créée à la suite
des élections municipales de 1995 où des citoyens s’étaient regroupés
pour proposer une alternative.
Les résultats encourageants obtenus par la liste sans moyens financiers
et établie rapidement montraient qu’il y avait le besoin de fédérer
cet autre discours autour d’un projet commun d’actions.
Depuis AIE essaie de fournir des informations fiables aux étiollais sur
la vie communale.
AIE
a été également à l’origine et/ou s’est investie dans toutes les
actions qui visent à préserver le cadre de vie et à limiter notamment
un urbanisme incohérent et destructeur, le seul que semble pouvoir
promulguer les équipes municipales successives.
AIE
est donc une association généraliste qui s’intéresse à la gestion
communale au sens large. Cependant les problèmes posés par les déplacements
dans et autour d’Etiolles ont pris une importance particulière.
-
Depuis
quelques années, l’augmentation de la circulation automobile à
Etiolles est considérable. Aucun responsable communal ne s’en est
réellement préoccupé et ,encore moins, ne l’a anticipée.
Pourtant les causes sont évidentes et étaient prévisibles :
Trafic accru entre Melun-Sénart et le Val d’Yerres d’une
part et Evry d’autre part.
-
Croissance
de l’IUFM avec plus de 1500 stagiaires et étudiants par
jour.
-
Urbanisme
irraisonné et fataliste : centre commercial excentré
absorbant les petits commences, construction de quartiers
pavillonnaires mal desservis, nouvelles
infrastructures mal étudiées (école), etc…
Parallèlement,
pour les piétons et cyclistes, on part de presque rien puisqu’il y a
encore des rues sans trottoirs… comme il est normal d’en rencontrer
dans les villages à la campagne.
AIE
s’est donc naturellement attachée à réfléchir à la résolution
des problèmes que génère l’asphyxie actuelle d’Etiolles qui
oblige, pour être en sécurité, à prendre sa voiture pour effectuer
500 m.
AIE
insiste surtout sur le fait qu’Etiolles, contrairement à ce
qu’affirment les nostalgiques, n’est plus un ’’village’’
mais plutôt une cité-dortoir pour favorisés et qu’il faut, plutôt
que s’enfermer dans des résidences surveillées, (ré)insérer la
commune dans le tissus urbain de banlieue dont elle fait partie malgré
elle.
Son
adhésion récente à la FCDE constitue la suite logique de ses actions
et de son intérêt pour tout ce qui concerne l’aménagement
harmonieux de la commune.
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Les
ghettos comme modèle d’urbanisme. Les responsables successifs d’Etiolles
y ont largement contribué en multipliant les quartiers pavillonnaires
qui font aujourd’hui face aux quartiers d’immeubles, également sans
âmes…
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Plan de déplacement à Etiolles
Qu’en
est-il, en cette fin de deuxième moitié du mandat:
...
des promesses électorales : « Aménagement
de trottoirs et développement de liaisons piétonnes entre les
quartiers pour permettre à piétons et cyclistes de se déplacer en
toute sécurité »,
du « traitement en voie
urbaine de l’avenue de la Fontaine au Soulier (RN 448)… » (op.
cit.) qui ne fait que reprendre d’ailleurs les objectifs déclarés du
POS de 1998 (p 59 du rapport de présentation).
…
de cette effet d’annonce : « Nous
établirons un plan de circulation, en concertation avec les Etiollais »
…
ou encore du «traitement
en voie urbaine de l’avenue de la Fontaine au Soulier (RN 448)… »
?
Rien
n’a été fait tant bd. C. de Gaulle dit « le couloir de la mort »,
la RN 448 dite « la ligne droite des Hunaudières » ou au
centre- « village ».
Pire,
les nouvelles opérations (parc de la Pompadour) n’ont pas intégré
ces données.
Le
constat est toujours aussi accablant :
-
Mauvais
état des trottoirs en général.
-
Encombrement
par des poubelles ou des véhicules
(Grande rue, par exemple).
-
Absence
totale parfois (bd. C. de Gaulle, une partie du Vieux chemin de
Paris, Parc de la Pompadour, etc…).
-
Dangerosité
de circuler à vélo dans la commune en général.
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Le
couloir de la mort : faudra-t-il attendre qu’il y en est un ?…
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Il
est urgent que soient étudiés, pour les piétons et cyclistes, les
transits :
-
Collège et haut de Soisy-sur-Seine «
nord et est de la commune, via
le chemin de l’Hermitage.
-
Centre Commercial, Evry et bas de Soisy-sur-Seine
«
centre d’Etiolles, via le parc de la Pompadour.
Cet axe fait partie de l’obligation du doublement par une piste
cyclable de la ligne de bus Trans-Essonne 91001
(Evry - Brunoy), prévu au PDU. A partir de Tigery, pour
rallier Evry, les bus empruntent la Francilienne. La piste cyclable,
elle, doit alors bifurquer vers Etiolles et traversera la commune
d’est en ouest, depuis le CD 331 jusqu’au pont d’Evry. Un itinéraire
le plus direct et le plus sûr possible doit donc être étudié et des
aménagements programmés.
L’opportunité pour notre commune de pouvoir développer un itinéraire
vélo qui traverse de part en part son territoire, en passant par le
centre, est une chance qui ne doit pas être négligée (le Conseil Général
prévoit d’engager sur l’ensemble du département un budget de 10
M€ par an pour la réalisation du Schéma Directeur Départemental des
Circulations Douces). Elle mettrait, par exemple, le quartier du Parc
aux Chênes, aux confins ouest de la commune, à 1Omn à vélo de la
gare d’Evry et permettrait de drainer la plus grande partie du
territoire communal sur un de ses axes les plus fréquentés : vers
Evry, Soisy-sur-Seine et le centre commercial.
-
Etiolles «
Corbeil-Essonnes et Soisy-sur-Seine, via la Plaine Basse. Notre
commune doit être motrice dans le projet de Voie Verte Vigneux-Corbeil
(le décret du 16 Septembre 2004 introduit les
Voies Vertes dans le Code de la Route : voir la page Voies Vertes
en Essonne ) qui devrait passer le long de la Seine au bord des champs, Espaces
Naturels Sensibles et propriété du Conseil Général. Malheureusement,
les premiers aménagements semblent tourner le dos à ce projet par la
pose de barrières anti-vélo à l’entrée des chemins du Port aux
Paveurs et de la Fontaine aux Souliers.
Il
faut noter également que ces barrières sont incompatibles avec l’arrêté
municipal de 1991 qui interdit toute circulation aux seuls véhicules à
moteur sauf riverains (sur le chemin du port aux paveurs).
Qui
mieux que les élus d’Etiolles, associés aux élus de la Communauté
concernés (Soisy-sur-Seine, Corbeil–Essonnes) peut tenter de mettre
en synergie, le territoire communal, les incohérences divergentes des
différents services du Conseil Général afin d’assurer le développement
harmonieux de la commune et la compatibilité des différents projets ?
Il
est urgent également que soit étudiée la pose de chicanes et/ou
ralentisseurs dans les rues de la Cognette, Jarcy et Fontaine aux
Souliers et que, conformément aux promesses électorales, on assiste au
traitement urbain de la RN448.
Il
faut aussi procéder à la modification de la position ou
l’installation des panneaux d'agglomération
signalant l’entrée ou la sortie de la commune d’Etiolles sur la RN
448 et concomitamment ceux des limitations de vitesse.
Un
stationnement en devenir…
(article
paru dans le dernier Trait d’Union n° 18 de novembre 2004)
Les
véhicules des stagiaires et étudiants de l’IUFM, en plus grand
nombre chaque année, continueront d’encombrer et d’asphyxier un peu
plus la commune pour encore de long mois...
L’option
d’un stationnement extérieur à l’IUFM, prévu entre le ru des
Hauldres et le café restaurant ’’ La Fontaine ’’, est désormais
abandonnée.
Monsieur
le Vice Président du Conseil Général chargé de l’Environnement
nous l’a confirmé officiellement.
Depuis
plus de 2 ans, AIE a en effet développé au cours de diverses réunions,
dans les consultations publiques et dans un courrier officiel au président
du Conseil Général en avril 2003, les inconvénients majeurs que représenterait
le stationnement dans les champs :
-
Imperméabilisation
de terrains inondables.
-
Suppression
d’espaces ruraux péri-urbains, classés "
Espace paysager ou espace vert"
au SDAURIF et site inscrit ’’ Rive de Seine ’’.
-
Risques
de pollution directe du ru des Hauldres et de la Seine.
-
Sécurité
non assurée des stagiaires qui devront traverser, en grand nombre,
la nationale à des heures de pointes.
-
Défiguration
majeure de l’entrée de ville à l’esthétique déjà fort
discutable et des abords des Espaces Naturels Sensibles.
-
Surdimensionnement
du stationnement projeté (12 000 m2 pour 320 véhicules).
-
Incompatibilité
avec les buts de l’Agenda 21 en cours d’élaboration en Essonne,
le Plan de Déplacement Urbain de la région Ile-de-France et le
Plan Régional pour la Qualité de l’Air.
Contrairement
à ce que l’on a pu lire dans le dernier bulletin municipal et réaffirmé
lors des vœux du Maire en janvier, ce ne sont donc pas de nouvelles découvertes
archéologiques qui ont modifié le cours de ce projet qui paraissait inévitable,
de bon sens et impératif !…
Certes,
les sondages préliminaires du terrain ont montré que l’intérêt
archéologique de la rive gauche du ru valait bien celui de la rive
droite où se situe actuellement les fouilles.
Cependant
le terrain va retrouver sa vocation rurale sans qu’il y ait pour
autant ouverture d’un nouveau chantier archéologique.
La
véritable raison de l’abandon du seul projet présenté
jusqu’alors, c’est qu’il y en a d’autres, que vont enfin étudier
les services du Conseil Général.
Ces
options, proposées depuis plus de 3 ans par AIE, sont :
-
Le
Plan de Déplacement Urbain de l’Île-de-France donne les moyens,
dans sa déclinaison locale, de favoriser les transports en commun
en alternative au tout routier. La loi SRU encourage « …
les collectivités publiques à établir un plan de mobilité et à favoriser le transport de leur personnel, notamment par
l’utilisation des transports en commun et le covoiturage
"…(article 96-6). L’intercommunalité doit y aider
(tramway).
-
Le
développement des pistes cyclables entre Évry, Draveil et Corbeil,
via Etiolles, comme le préconise la Fédération pour les Circulations
Douces en Essonne (FCDE)
permettrait de
diminuer le nombre de véhicules.
-
Un
stationnement de 100 à 150 places suffit et est possible éventuellement
à l’intérieur de l’IUFM. Il existe en effet un secteur non
boisé dans l’enceinte de l’IUFM appelé ’’ la prairie’’
(4 000 m2) pouvant facilement être connecté à la rue
Collardeau. Cette option créerait de surcroît un deuxième accès
à l’IUFM et désengorgerait un peu le bd. du Gal. de Gaulle.
-
L’aménagement
de la nationale 448 (dont la gestion va bientôt incomber au Conseil
Général) en véritable voie urbaine, comme nous le réclamons
depuis des années, devrait permettre de créer une centaine de
places de stationnement tout en améliorant la circulation piétonne
et cycliste.
Notre
action d’information au niveau des décideurs du Conseil Général (à
qui appartient les terres agricoles et le parc du Saulchoir) a donc porté
ses fruits et nous considérons que le rejet définitif du projet
initial est une bonne chose pour l’environnement et le cadre de vie de
notre commune, comme pour le fonctionnement de la démocratie locale.
Malheureusement,
le manque de réflexions et de perspicacité, voire la résignation, de
tous ceux qui ont soutenu le projet aujourd’hui abandonné, considéré
pourtant comme le seul possible, a fait perdre beaucoup de temps…
L'école
sans voiture
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8
h 25, un jour d’école ordinaire à Etiolles…
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AIE
s'est investi auprès des parents d’élèves dans la mise en place
d'une opération qui pourrait s’appeler « L'école sans
voitures » pour sensibiliser élus, enfants et parents à la
situation infernale des accès à l'unique école d'Etiolles, et plus généralement
pour initier des débuts de solutions à d’autres déplacements...
Nous espérons, au-delà d’une ou même plusieurs journées phare que,
par des changements dans le mode de déplacement, des habitudes
quotidiennes s’établissent.
A Etiolles, nous ne sommes vraiment pas aidés
par le réseau routes/trottoirs dont ne s'occupe plus depuis plus de 20
ans. Résultat : sur plus de 250 élèves, 4 ou 5 seulement
viennent à vélo, quelques dizaines à pied et tous les autres en
voiture pour parcourir, pour les plus éloignés de l'école, 1 500 m
maximum.
L'école
est neuve (inauguration en 2001) et pourtant rien d'innovant n'a été
imaginé pour ses accès autrement qu’en voiture. Mais même en
voiture le stationnement n’est pas pratique, ne permettant pas une dépose
rapide efficace.
L'accident
d'un enfant sur la voie publique en 2003 a obligé les responsables à
barrer à la hâte la route matin et soir mais cette
solution, pourtant dissuasive, fut rapidement abandonnée. Les agents de
surveillance, mis à disposition par l'agglo., sont toujours aussi
impuissants devant les actes d'incivilités répétés des
parents-automobilistes.
A
l'heure actuelle, il est tellement difficile d'accéder à l'école que
les chauffeurs de cars ont "menacé de ne plus venir chercher les
enfants..." (Conseil d'Ecole du 11 mars 2005).
Il est grand temps pour nos élus d'abord, mais aussi les représentants
des parents d'élèves et les enseignants d'agir...
Que
faudrait-il faire ?
1. D’abord que nos responsables aient une véritable
volonté de traiter ce dossier en concertation et qu’une véritable
politique soit initiée pour enfin mettre le piéton et le cycliste au
centre des déplacements dans la commune. Malheureusement, les
commissions extra-municipales très officiellement mis en place au début
du mandat 2001-2007 et dont nous avons reparlé lors de nos dernières réunions
avec M. le Maire et ses adjoints, en février 2003 et avril 2005, ont
fait long feu.
2. Le Conseil d’école du 27 mai semble avoir fait sienne cette action
par l’adoption du principe de l’organisation d’une première journée.
La mobilisation de l’équipe pédagogique sur un sujet environnemental
si porteur (pollution, économie d’énergie, santé, cadre de vie, etc…),
des parents d’élèves, chevilles ouvrières du projet, et de la
municipalité sera le gage de son succès.
3. Il faut répartir les Agents de Sécurité de la Voirie Publique différemment.
Dévier les bus des lignes régulières par le parc de la Pompadour
permettrait la pose de barrières amovibles permanentes. L'ouverture de
la porte de l’école côté parc de la Pompadour s'est enfin concrétisé
mais ne soulage pas plus l’entrée principale.
RD
331
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’
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Ligne
blanche continue sur la D331
|
Cette route aurait bien besoin d’être aménagée pour les autres
usagers que les voitures. La place le permet et l’axe est
important.
Cette voie mène à Tigery et permet d’une part la liaison
Etiolles – forêt de Rougeau par
l’Allée royale, et d’autre part Etiolles (Evry) – Val d’Yerres
par la croix de Villeroy. Cette liaison est partie intégrante du projet
d'axe PDU de la ligne
de bus Albatrans ’’Val d'Yerres – Evry’’, le long duquel il y
a obligation d'améliorer les circulations douces et qui s'appuie sur
l'itinéraire 26 du SDDCD-91 jusqu'à Tigery.
La signalisation au sol actuelle, outre qu’elle ne sécurise
pas les cyclistes, ne favorise pas une bonne cohabitation en forçant
les automobilistes soit à l’énervement de rouler à très petite
vitesse sur près de 1 500 m ou de se mettre en
infraction par franchissement de la ligne blanche pour doubler.
La situation est dangereuse pour les automobilistes et pour les
cyclistes car minimiser l’infraction de franchissement d’une ligne
continue entraîne de frôler les cyclistes. Rappel
du code (1998) : hors agglomération un automobiliste doit
laisser une marge de 1m50 quand il dépasse un cycliste, un piéton ou un
animal.
Une
solution existe dans le Code de la route et est recommandée par
le ministère de l’équipement:
la ligne de dissuasion, autorisant
le dépassement des véhicules lents (le vélo est un véhicule) avec précaution
et sans mettre en danger les usagers arrivant en face. Malheureusement
pendant des années, elle n’a pas été appliquée par le Conseil Général
de l’Essonne.
Ici
la visibilité est bonne et une ligne de dissuasion pourrait être tracée
sur les quelques 1 500 m de la route concernée. Mieux, une piste
cyclable pourrait être facilement créée.
La
connexion à la D33 vers la Croix de Villeroy (et à l’itinéraire 26
du SDDCD-91) est possible facilement. Malheureusement, un carrefour mal
conçu et une glissière de sécurité rédhibitoire empêche (pour le
moment…) les deux roues de circuler normalement. La dangerosité de
cette route pour les cyclistes est grande mais dans le cadre de l’aménagement
de l’itinéraire 26 du SDDCD-91 (voir ci-dessus) une voie cycliste est
nécessaire et facilement réalisable.
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Carrefour
D331
et D33
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GARE D’ÉVRY A ETIOLLES
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Dans
le cadre de la construction du nouveau stationnement à la gare d’Evry,
un garage/abris pour 2 roues pourrait prendre place sur cette immense
esplanade vide (de sens !).
Nos
élus devraient s’en préoccuper également car, même hors de leurs
compétences territoriales, la gare d’Évry est très fréquentée par
les Etiollais.
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Une
pseudo piste cyclable a été tracé sur le pont enjambant la Seine,
mais comme souvent les raccordements laissent à désirer. Ici en effet,
rien n’est prévu, après les trottoirs du pont, pour les piétons
condamnés à circuler sur la piste cyclable ou dans la boue et à se
faire parfois dangereusement frôler par des voitures pressées coupant
le virage…
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LES
VOITURES, LES POTEAUX, LES PETITS TROTTOIRS
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Parfois
tout se conjugue pour dissuader le piéton de circuler. Etiolles, comme
toutes les communes qui ne s’occupent pas de ses piétons, n’échappe
pas à cette règle. Et pourtant même nos élus sont aussi piétons à
un moment ou un autre ! Certes, les vieilles rues ne sont pas toujours de la largeur nécessaire
pour qu’à la fois les automobiles circulent et stationnent le long du
trottoir. C’est souvent soit l’un soit l’autre…
Le
plan de circulation promis depuis plusieurs années et à la réalisation
duquel AIE demande (depuis plusieurs années également…) à être
associée, devra se préoccuper de la circulation des voitures (mettant
en sens unique les rues trop étroites par exemple), de leur
stationnement (en marquant au sol des places) mais aussi et surtout de
la circulation des piétons en prévoyant un trottoir de
dimensions réglementaires sur au moins un côté de la rue.
En
attendant, il est du devoir des responsables communaux de mettre sur
pied des actions pédagogiques à l’adresse des automobilistes peu
respectueux des trottoirs, voire des actions contraignantes pour faire
respecter l’arrêté
municipal n° 294 du 15 avril 1971 !… : « Article 2. Afin de sauvegarder la sécurité des piétons,
le stationnement de tous les véhicules est formellement interdit et ce,
de façon permanente, sur tous les trottoirs de la commune. Article 4.
Les infractions aux dispositions du présent arrêté seront constatées
par des procès verbaux qui seront transmis aux tribunaux compétents. »
Dans
bien des cas, comme dans les exemples ci-dessous, même en sens unique,
les trottoirs sont encombrés par des automobiles dont rien ne justifie
qu’ils montent sur les trottoirs quand ce n’est pas par les
poubelles qui ne sont pas rangées…
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Rue
Collardeau |
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Grande Rue 3.jpg |
Même
sur le seul morceau de piste initialement cyclable et piétonne d’Etiolles,
aujourd’hui totalement négligé, les 4x4 s’y installent …
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Piste cyclable |
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